Véritable écran entre le foyer et l’extérieur, la vitre d’une cheminée à foyer fermé présente de nombreux avantages. Quel que soit le type que vous choisirez, elle aura tendance malheureusement à s’encrasser très rapidement et à ne plus laisser s’entrevoir les flammes. Bien évidemment, des solutions existent pour entretenir la vitre de votre cheminée et lui rendre un aspect impeccable.
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A quoi sert la vitre d’une cheminée ?
La vitre de cheminée est ce qui différencie une cheminée à foyer fermé d’une cheminée à foyer ouvert. Elle est très appréciée car elle bloque toute projection de cendres et de braises et évite aux enfants de se brûler.
La vitre d’une cheminée à foyer fermé présente aussi l’avantage d’éviter les déperditions de chaleur. Grâce à elle, le rendement de votre cheminée est bien plus performant. Comptez un rendement de 10 à 15% pour une cheminée à foyer ouvert contre un rendement de 70% pour un foyer fermé. La vitre d’une cheminée permet aussi de ralentir la combustion et de générer de la chaleur pendant plus longtemps. Pour ceux qui apprécient tout particulièrement l’aspect esthétique des flammes, il est parfaitement possible d’ouvrir la vitre et de retrouver les plaisirs d’une cheminée traditionnelle.
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Comment nettoyer une vitre de cheminée ?
La vitre d’une cheminée à foyer fermé est constamment en contact avec les flammes et supporte des températures extrêmes. Elle est donc tendance à s’encrasser très rapidement. Pour pouvoir profiter du spectacle du feu de cheminée, il est important de l’entretenir régulièrement.
A part les produits chimiques (nettoyant à fours ou spécial cheminée) il existe des solutions plus écologiques qui laisseront la vitre de votre cheminée impeccable. Prenez une éponge humide et tapotez-la dans un peu de cendres froides. Nettoyez ensuite votre vitre, rincez et essuyez avec un essuie-tout. Cette recette de grand-mère est très efficace. Le vinaigre blanc ainsi que le jus de citron ou les cristaux de soude ont aussi fait leur preuve.
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Installation et fonctionnement de la cheminée murale
La cheminée murale à bois est généralement installée dans une pièce à vivre mais peut être placée ailleurs, pourvu qu'elle dispose d'un conduit d'évacuation. Il est impératif de faire appel à un professionnel afin de la mettre en place.
Pour certains modèles muraux de cheminées au gaz, la pose du conduit n'est pas utile. Cependant l'installation doit être supervisée par un professionnel agréé Qualigaz (organisme de contrôle d'installations domestiques de gaz).
Dans le cas des cheminées murales électriques ou au bioéthanol, l'intérêt est plus décoratif qu'utile. Il s'agira ici d'un chauffage d'appoint. Ces cheminées sont livrées avec leurs fixations. Cependant le système d'attache peut varier en fonction du mur, il faudra donc les faire vérifier dans un magasin spécialisé.
Quelques règles à respecter pour une cheminée murale sécurisée:
- La hauteur au-dessus du sol doit généralement être de 30 cm à 40 cm
- On s'assurera que la cheminée ne soit pas à proximité d'objets ou de tissus inflammables
- On évitera les endroits exposés aux courants d’air
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Pourquoi et comment choisir une cheminée murale ?
Le principal intérêt de la cheminée murale est son absence d'encombrement au sol.
Elle se choisit en fonction de l'utilisation qui lui est destinée et donc pour son combustible et son type de foyer (ouvert ou fermé).
- Afin de chauffer véritablement la pièce, le système le plus optimal est la cheminée à bois, à foyer fermé. De par son rendement important et son économie d'énergie, elle bénéficie d'un crédit d'impôt.
- La cheminée murale fonctionnant au gaz est également efficace, mais elle n'entre pas dans une logique d'économie d'énergie.
- Pour la décoration, les cheminées murales au bioéthanol ou à l'électricité semblent tout indiquées. Elles sont très économiques en tant qu'élément décoratif.
Enfin, le style de la cheminée murale définit le choix final du modèle. Les cheminées traditionnelles ont évolué ces dernières années et leur version murale dispose notamment d'une multitude de designs du plus classique au plus contemporain.
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Le bois comme combustible, une énergie thermique
En réalité le bois ne brûle pas, il entre en combustion :
- Jusqu’à 250 °C, son eau s'évapore, il sèche.
- Lorsque sa température dépasse les 250°C, il entre en phase de pyrolyse (réaction chimique qui transforme le bois en « produit gazeux »).
- Jusqu'à 800°C il est incandescent et produit des braises dans la cheminée.
- Enfin, le bois s'oxyde à partir de 800°C jusqu'à 1100°C et devient totalement gazeux.
Ce sont ces étapes successives qui transforment le bois en énergie s'exprimant sous la forme d'une intense chaleur. Le rendement de la cheminée au bois peut ainsi varier de 20% si elle est ouverte, à plus de 70% lorsque le foyer est fermé.
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Conditions pour un usage optimal de sa cheminée au bois
Il est nécessaire de respecter certaines règles si on souhaite bénéficier d'une bonne flambée dans l'âtre de la cheminée :
- Le bois de chauffage doit avant tout être fendu.
- Afin de conserver au mieux ses vertus combustibles, il doit ensuite être stocké dans un vaste espace extérieur, bien protégé et ventilé afin de garantir un séchage optimal.
- Afin d'éviter que le bois ne pourrisse, il vaut mieux ne pas le conserver sous une bâche.
- On préférera les bûches aux rondins dont la sèche est très difficile et longue. Leur combustion risquerait d'en être altérée.
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Quand acheter son bois de chauffage ?
Lorsqu’il est question d’acheter son bois de chauffage, il est préférable de passer commande au printemps ou à l’été.
En effet, en dehors des périodes de chauffage, les fournisseurs de bois de chauffage disposent de plus de stocks et donc, de plus de choix.
De plus, acheter son bois de chauffage hors saison présente certains avantages, notamment sur le plan financier, car il est plus souvent possible de négocier les prix.
Une fois livré à votre domicile, votre bois de chauffage doit être stocké dans un abri à la fois ventilé et couvert. Sachez que les conditions de stockage sont primordiales et qu’elles doivent être définies en fonction de la qualité du bois et du type de climat de votre lieu de résidence.
Si vous souhaitez faire de vraies économies, achetez de préférence du bois humide bien longtemps avant la période hivernale pour qu’il ait le temps de sécher et qu’il puisse être suffisamment sec dès les premiers froids. Étant donné que le bois mi-sec n’est pas prêt à l’emploi, sachez qu’il est généralement moins cher à l’achat.
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Bien choisir son bois de chauffage
Acheter du bois de chauffage est une simple formalité pour pouvoir chauffer son habitation durant tout l‘hiver. Par contre, bien choisir son bois de chauffage s’avère souvent plus compliqué, car les fournisseurs de manquent pas.
Pour une parfaite combustion, le bois doit avant tout être bien sec et afficher un taux d’humidité inférieur à 20%. Un faible taux d’humidité garantit une faible émission de fumée et de gaz à effet de serre lors de la combustion.
En matière de bois de chauffage, la mise en place d’une norme et de labels peut vous aider à faire votre choix. La norme NF certifie le respect de la quantité, de la “siccité” (niveau de séchage) et des essences du bois de chauffage que vous commandez. Les labels FSC et PEFC, quant à eux, indiquent que le bois de chauffage provient de forêts gérées durablement. Ces différentes indications sont aussi bien une sécurité qu’une garantie au moment de l’achat de son bois de chauffage.
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Prix d’achat du bois de chauffage
Le prix d’achat du bois de chauffage varie selon plusieurs paramètres, tels que :
- le degré d’humidité (sec ou mi-sec) ;
- la quantité commandée ;
- la provenance du bois ;
- l’essence du bois, à savoir la variété (chêne, sapin, bouleau) ;
- la taille des bûches ;
- la période d’achat (printemps-été / automne-hiver).
D’un point de vue budget, il faut environ compter entre 50 et 100 euros par stère pour des bûches sèches de 50 centimètres. À noter que le prix d’achat des bûches de 33 centimètres est plus élevé que celui les bûches de 50 centimètres, car elles nécessitent plus de travail et entraînent des pertes de bois de chauffage plus conséquentes pour les fournisseurs.
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Les bois à privilégier
Un feu de qualité est un feu qui dure et qui chauffe. Or pour qu ce soit le cas, il faut qu'il y ait suffisamment de braises. Et pour qu'il y ait suffisamment de braises, il faut un bois qui ne brûle pas trop vite. Pour savoir si un bois va brûler vite ou pas, on regarde sa densité : plus le bois est dense, plus il produira de braises sur une longue période.
On distingue ainsi les bois durs (qui sont plus denses et dégagent plus de chaleur) des bois tendres (qui brûlent vite, mais produisent peu de braises donc chauffent peu).
Si l'on veut une belle flambée qui chauffe longtemps, on privilégiera donc les bois durs comme : le chêne, le charme, l'érable, le frêne, l'orme, le bouleau de montagne, le hêtre, le noyer, l'olivier.
Et pour les bois moins denses mais tout de même intéressants : le robinier (acacia), les arbres fruitiers cultivés ou sauvages, le merisier, l'alisier, le sorbier, le saule à larges feuilles...
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